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Toujours dans le cadre de mon activité hospitalière, j’ai participé à deux études de santé publique européennes. L’étude SEYLE a réuni plus de 12000 élèves à travers l’Europe et a permis de mieux mesurer la santé mentale des adolescents.

Pour ces deux études, SEYLE et WE-STAY, j’ai coordonnée les actions et participé à l’exploitation des données. Pour plus d’informations sur les résultats, suivez les liens ci-dessous.

  1. Coordination de l’étude Saving and Empowering Young Lives in Europe (SEYLE) pour le centre français  

Les objectifs de ce projet étaient

  • collecter des informations auprès des adolescents européens sur leur santé et leurs modes de vie à risque et leur rapport avec le bien-être, la dépression et le suicide, leurs perceptions et attitudes envers la 
  • promotion de la santé mentale d’une part et les conduites à risque d’autre part, leurs valeurs, leurs opinions ou leurs goûts en général ;
  • mettre en place et comparer les effets de trois inter- ventions différentes de promotion de la santé visant à réduire les comportements à risque chez les adoles- cents. Celles-ci sont évaluées par rapport à un pro- gramme d’information servant de comparateur ; 
  • évaluer de façon multidimensionnelle (psycholo- gique, sociale et financière) les résultats des inter- ventions, en comparaison avec le groupe d’interven- tion minimale (l’efficacité, l’efficience, le maintien et le rapport coût/bénéfice des interventions) ; 
  • recommander aux gouvernements européens des modèles efficaces, évalués, validés et adaptés cultu- rellement pour promouvoir la santé mentale des adolescents européens. 
  • (https://ki.se/en/nasp/seyle-saving-and-empowering-young-lives-in-europe)
  1. Participation à la mise en place du programme Youth Aware of Mental Health
  • Le programme YAM a été créé pour les jeunes âgés de 13 à 17 ans. Il invite les participants à s’informer et échanger sur la santé mentale dans un environnement non-jugeant. Dans le programme YAM, les jeunes participent à des jeux de rôle qui portent sur des situations problématiques puis, ils discutent des émotions qu’ils ont pu ressentir. Le programme met l’accent sur l’entraide et fournit des informations sur les lieux où trouver des professionnels de santé en cas de besoin.
  • (http://www.y-a-m.org)
  1. Participation à l’étude We-stay 
  • L’absentéisme scolaire, plus fréquent chez les adolescents, a plusieurs origines. Peu de données sont disponibles en France, comme en Europe, où il n’existe pas de programme de prévention. Le projet européen WE-STAY évalue et compare les effets de trois programmes d’intervention différents sur l’absentéisme. 
  • (https://ki.se/en/nasp/we-stay)